CUNICULTURE Magazine Volume 39 (année 2012)  pages 53 à xxx

14èmes Journées de la Recherche Cunicole
Résumés des communications de la session
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M. THEAU-CLÉMENT, P. GAILLOT, C. SOUCHET, L. BIGNON, L. FORTUN-LAMOTHE, 2011. Performances de reproduction de lapines soumises à 3 systèmes de production . 14èmes Journées de la Recherche Cunicole , 22-23 novembre 2011, Le Mans, France. 65-68
  Résumé. L'objectif de cette étude était de comparer 3 systèmes de production sur les performances de reproduction enregistrées sur 4 portées successives. Un système intensif (lot 35 : rythme reproduction : RR=35 jours. âge lèr' IA : IA1=20.6 semaines. âge au sevrage : AS=32 jours) est comparé à un système semi-intensif (lot 42 : RR=42 jours, IA1=19,6 semaines. AS=35 jours) et à un système extensif (lot 49 RR=49 jours. IA1=16,6 semaines. AS=30 jours). La productivité mesurée à 28 jours (3,4 – 4,2 et 4,7 kg/IA respectivement pour les lots 35 - 42 et 49 P<0.001) et à 63 jours (30 - 38 et 42 kg/lapine pour 4 cycles, respectivement pour les lots 35 -  42 et 49) augmente en moyenne avec l'extensification du rythme de reproduction. Ramenée à l'année, sur la base des performances des 4 premiers cycles, la productivité par lapine à 63 jours est de 79 -  83 et 78 kg de viande respectivement. Une analyse des performances économiques, environnementales et sociales permettra de comparer la durabilité de ces 3 systèmes de production.
M. THEAU-CLÉMENT, A. TIRCAZES, G. SALEIL, D. MONNIAUX, L. BODIN, J.M. BRUN, 2011. Etude préliminaire de la variabilité du comportement d’oestrus de la lapine. 14èmes Journées de la Recherche Cunicole , 22-23 novembre 2011, Le Mans, France. 69-72
  Résumé. Une étude de la variabilité du comportement d'oestrus de la lapine a été réalisée sur vingt lapines primipares. Immédiatement après la 1ère  mise bas, elles ont été testées sur la réceptivité sexuelle (position de lordose en présence d'un mâle) pendant 4 mois à raison de 3 tests par semaine (48 tests). Au cours de cette période, les lapines étaient maintenues sans production. Le taux de réceptivité moyen des lapines était de 52,5 ± 50,0 %, il variait en fonction du jour de test de 31,6 à 73,3 %. Au cours de la lactation, une chute drastique de la réceptivité a été observée au moment du pic de lactation. La réceptivité individuelle des lapines variait de 8,6 à 81,3 % . Trois lapines avaient un  taux de réceptivité inférieur à 30 %, et 4 lapines un taux de réceptivité supérieur à 70 %. Les lapines peu réceptives avaient en moyenne une durée d'oestrus courte (<2 tests) et une durée de pause longue (>15 tests), tandis que les plus réceptives avaient une durée d'oestrus longue (4 tests) et une durée de pause courte (<10 tests). Une corrélation étroite a été observée entre la réceptivité moyenne et la durée moyenne de l'oestrus (r = 0,80). Ces résultats confirment la grande variabilité de l'expression du comportement d'oestrus et de sa durée, et encouragent l'exploration d'un déterminisme génétique de cette variabilité.
M. THEAU-CLÉMENT, E. AILLOUD, A. SANCHEZ, R. DUZERT, G. SALEIL, J.M. BRUN, 2011. Relation entre les caractéristiques de la semence de lapin et sa fécondance. 14èmes Journées de la Recherche Cunicole , 22-23 novembre 2011, Le Mans, France. 73-76
 

Résumé. L'objectif de cette étude est d'analyser les relations qui existent entre les caractéristiques de la semence de lapin et son pouvoir fécondant après insémination. Les caractéristiques de la semence sont estimées sur 275 éjaculats de 128 mâles INRA1001, répartis en 5 lots successifs. Un total de 2021 inséminations est réalisé. La fertilité est influencée par la motilité massale estimée par observation visuelle et par le pourcentage de cellules motiles, de cellules rapides et le déplacement latéral de la tête des spermatozoïdes estimés par analyse d'images. Dans une moindre mesure, la prolificité est influencée par le pourcentage de cellules motiles et de cellules rapides. Dans nos conditions d'expérimentation, un gain moyen de 1 lapereau né vivant par portée est obtenu quand la semence présente au moins des amorces de mouvement de vague ou un pourcentage de cellules vivantes supérieur à 84%. Cependant, un pourcentage de spermatozoïdes rapides supérieur à 82 % semble déprimer le pouvoir fécondant de la semence, conséquence, peut-être, d'un métabolisme trop intense.

F. MAZOUZI-HADID, M. THEAU-CLÉMENT ET M. BERCHICHE, 2011. Dosage du 17β oestradiol au moment de la saillie chez la lapine de population locale algérienne, en fonction de la saison et de la réceptivité. 14èmes Journées de la Recherche Cunicole , 22-23 novembre 2011, Le Mans, France. 77-80.
  Résumé . Cette étude est réalisée sur des lapines d'une population locale algérienne au sein de laquelle de deux phénotypes ont été distingués (albinos ou coloré) élevées en conditions d'ambiance naturelle, conduites en saillie naturelle et rythme semi-intensif. L'objectif est d'étudier dans ces conditions, les taux plasmatique de 17béta-oestradiol et les variations saisonnières chez des lapines qui acceptent ou refusent l'accouplement. A chaque saison, des prélèvements de sang sont effectués sur 24 lapines, juste après la présentation au mâle, la moitié acceptant l'accouplement, l'autre moitié le refusant. Nos résultats sur une année, montrent que les lapines qui acceptent l'accouplement ont un taux d'oestradiol significativement plus élevé que celles qui le refusent (21,04 vs 16,42 pg/ml; P‹ 0.001). La saison influence significativement les secrétions d'oestradiol avec un taux maximal en hiver et minimal en automne (22,89 vs 15,90 pg/ml; P<0,05). Il apparaît des interactions avec le phénotype des lapines. Ces résultats mettent en évidence d'une part une relation entre le taux plasmatique d'oestradiol et l'expression de la réceptivité des lapines et d'autre part. l'influence des conditions environnementales notamment saisonnières, sur le taux plasmatique d'oestradiol et donc la réceptivité sexuelle des lapines.
R. BELABBAS, H. AINBAZIZ, I. ILES, Z. BOUMAHDI, I. BOULBINA, N. BENALI ET S. TEMIM, 2011. Effet de la position et de la vascularisation intra-utérine sur le poids du fœtus, des placentas et sur l’espace vital, chez la lapine. 14èmes Journées de la Recherche Cunicole , 22-23 novembre 2011, Le Mans, France. 81-84.
  Résumé : Notre objectif est d'étudier, chez la lapine de population locale algérenne, l'effet de la parité, de la position et de la vascularisation intra-utérine sur le poids des foetus et des placentas et sur l'espace vital. Vingt lapines sont réparties en deux groupes de 10 chacun (nullipares et primipares), saillies et sacrifiées à J24 de gestation. Les cornes utérines sont examinées pour estimer la vascularisation des sites d'implantation, la position des foetus (oviductale, médiane et cervicale) et l'espace vital. Les foetus en position oviductale présentent des poids du placenta maternel significativement supérieurs de 12 et 8,6% par rapport à ceux des foetus en position médiane et cervicale respectivement. La vascularisation influence le poids et la taille de fœtus, son placenta maternel et l'espace vital. Les foetus recevant un nombre supérieur ou égal à 5 vaisseaux sanguins bénéficient de meilleures performances (P<0,05). La vascularisation a influencé significativement le poids et la taille des foetus et l'espace vital. Par contre, la position n'a influencé que le poids du placenta maternel.
 
Résumé de la communication JRC de la session "ASFC"
Elevage et Bien être : oportunités pour la filière ?
L. MAERTENS, J. ROMMERS, M. JACQUET , 2011. Le logement des lapins en parcs, une alternative pour les cages classiques dans un système "duo"? . 14èmes Journées de la Recherche Cunicole , 22-23 novembre 2011, Le Mans, France. 85-88.
  Résumé : Depuis une dizaine d'années, plusieurs essais ont bien montré que l'engraissement en parcs (grillagés) est une vraie alternative et que les performances ne sont que légèrement inférieures (GMQ : -5%) à celles obtenues dans les cages classiques. Les conditions les plus importantes pour la réussite en parcs sont : une taille maximale des groupes de 30-40 lapins et un enrichissement convenable (balcon, matériaux à ronger, ...). MAIS l'incompatibilité des parcs avec une conduite en bande unique (système duo) en raison du logement individuel des femelles, empêche leur utilisation et leur généralisation. Depuis quelques années des efforts sont faits pour loger les femelles dans des installations qui permettent successivement une garde individuelle ou en groupe (cf. système combi développé aux Pays-Bas). Bien qu'il reste encore des problèmes à résoudre pour l'hébergement collectif des femelles (p.ex. l'agressivité), les auteurs proposent un système de logement en cages individuelles (±5000 cm²) par module pour 4 femelles, facilement transformables en un parc (±2 m²) dès que les lapereaux sortent du nid. Au sevrage, les femelles sont transférées comme dans le système duo et les lapereaux restent jusqu'à l'abattage dans le parc où ils sont nés. Un tel système est un compromis entre les besoins de l'animal (bien-être), ceux de l'éleveur (IA, bande unique et investissement réduit) et l'image de la production animale.
 
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